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Hélène M
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23 septembre 2009

La route - Cormac McCarthy - L'olivier

Traduit de l'anglais par François Hirsch.

larouteLe monde n'est plus qu'une terre brûlée. Il ne reste que les plus forts, les plus malins, les plus chanceux ou les plus cruels. Un homme et son fils partent à la recherche d'un endroit pour vivre, guidés par le seul espoir qu'il existe ailleurs "des gentils". Ils parcourent le pays en direction du Sud. Leur périple est jonché de mille dangers : la faim, la soif, le froid, la violence. C'est la fin du monde tel qu'on le connait, le retour à la sauvagerie.

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C'est un roman que j'ai lu en deux jours à peine tant il est captivant, déroutant et réveille en nous certains cauchemars. On ne peut s'empêcher d'y voir une mise en garde. A lire !

Des extraits :

  • Il pensait qu'on devait être en octobre mais il n'en était pas certain. Ils allaient vers le sud. Il n'y aurait pas moyen de survivre un autre hiver par ici.
  • Il ne savait qu'une chose, que l'enfant était son garant. Il dit : S'il n'est pas la parole de Dieu, Dieu n'a jamais parlé.
  • Rappelle-toi que les choses que tu te mets dans la tête y sont pour toujours, dit-il. Il faudra peut-être que tu y penses. Il y a des choses qu'on oublie, non ? Oui. On oublie ce qu'on a besoin de se rappeler et on se souvient de ce qu'il faut oublier.
  • Vous souhaiter mourir ? Non. mais je pourrais souhaiter être mort. Quand on est en vie on a toujours ça devant soi.
  • Et peut-être qu'au-delà de ces vagues en deuil il y avait un autre homme qui marchait avec un autre enfant sur les sables gris et morts.
  • N"abandonne pas. Quoi qu'il arrive.

2006, Prix Pulitzer 2007

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