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Hélène M
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12 juillet 2009

Ce qui était perdu - Catherine O'Flynn - Chez Jacqueline Chambon

Traduit de l'anglais par Manuel Tricoteaux

  catherine Une petite fille rêve de devenir détective. Kate, 10 ans, est différente des enfants de son âge par sa maturité et par sa situation familiale (elle a perdu sa mère puis son père et vit depuis avec sa grand-mère). Elle décide de monter une agence de détectives avec l'aide de "Mickey" sa peluche, et d'un ami Adrian, 20 ans. Bientôt elle espère que Teresa, rencontrée à l'école l'a rejoindra dans cette activité. Elle passe des heures à se promener au centre commercial et à tout noter dans un cahier. Un jour, elle disparaît.

Des années plus tard, un agent de sécurité, Kurt, croit l'apercevoir sur un écran de contrôle. Lisa, une vendeuse, découvre une vieille peluche derrière des tuyaux. Ensembles ils la cherchent. Certains prennent Kurt pour un fou. Commence alors un étrange voyage au cœur d'un souvenir hanté par un fantôme...

C'est une histoire originale et dense. Le suspens est conservé jusqu'aux derniers chapitres. On y trouve de l'émotion, de l'humour mais c'est sur la construction du roman que j'ai "buté". Le déroulement m'a semblé un peu trop "décousu" et j'ai parfois eu du mal à suivre les personnages et les bonds dans le temps. J'ai terminé ma lecture parce que j'avais vraiment envie de savoir ce qui était arrivé à Kate mais il m'a fallut faire des efforts et parfois relire certains passages dans lesquels, je pensais, avoir laissé échapper un indice....ou pas !..

Des extraits;

  • Toi tu en as dix et tu es une vraie petite boule d'énergie, toujours à courir ici ou là, toujours un plan ou un projet en tête, toujours quelque chose à faire. les adultes ont l'air morts à côté de toi. Ton âge n'a pas d'importance ; tu pourrais avoir quatre-vingt-cinq ans ou bien vingt-cinq, je serais quand même ton ami. Tu as cette lueur unique en toi(...)
  • Elle idéalisait tellement son temps libre qu'elle était toujours déçue. Elle examinait chaque minute pour voir si elle optimisait bien tout son temps, jusqu'à se retrouver paralysée par l'indécision et l'angoisse. Elle ne savait pas rester en place.
  • Je crois que je ne suis pas capable d'une transmission synaptique extraordinaire ni d'un degré d'abstraction qui me mette au-dessus de ... l'escargot. Ça me rappelle les cours de maths. J'étais nulle en maths. Chaque fois que j'essayais de me concentrer sur un concept quelconque mon esprit se vidait littéralement, complètement. Le temps passait, on ramassait les copies. je suis restée sous l'eau pendant cinq ans, et c'est exactement le terme. Mais le truc c'est que même si ce vide était considérable, il ne se produisait qu'après avoir pensé aux vecteurs ou à la différenciation. Depuis le vide a gagné du terrain.

Avril 2009

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Hélène M
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