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Hélène M
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22 octobre 2008

Vous descendez ? - Nick Hornby - Plon

nick  Quatre individus se retrouvent par hasard pour sauter du toit du même immeuble un soir de réveillon. De cet étrange rencontre va naitre une sorte d'amitié loin d'être évidente qui leur permettra à tous de prendre le temps de réfléchir quelques semaines et de se fixer un autre rendez-vous à la Saint-Valentin pour décider de leur sort.

Il y a :

  • Martin,  présentateur vedette éclaboussé de scandales.
  • Maureen, ménagère de cinquante ans entièrement dévouée à son fils unique handicapé
  • Jess, jeune fille de 18 ans en révolution contre tout et surtout toujours à la limite de sombrer dans la folie.
  • JJ jeune américain ayant perdu tout espoir de devenir un jour une rock star

Original, ce roman a beau être écrit sur le thème du suicide, il parvient à nous faire rire, à retrouver l'émotion simple autour de vies un peu compliquées ou désabusées.

Quelques extraits

  • Si vous êtes un ami bricoleur, vous saurez qu'on tombe parfois sur des trous trop gros pour être colmatés à l'enduit, surtout dans la salle de bains. Quand cela se produit, le seul moyen de boucher les trous vite fait bien fait c'est de prendre tout ce qui vous tombe sous la main _ bouts d'allumettes, morceaux d'éponge, bref, ce que vous trouvez. (...) J'ai compris aussi que dans les semaines et les mois à venir, nous allions en avoir besoin, des petits bouts d'éponge. C'est peut-être ce dont nous avons tous besoin, suicidaires ou pas. La vie est peut-être une brèche trop importante pour que nous puissions la boucher avec de l'enduit, alors on prend tout ce qui nous tombe sous la main _ ponceuse, rabots, gamines de quinze ans, n'importe quoi _ du moment que le vide est comblé. 
  • Quand tu es triste, genre vraiment triste, au point de monter sur le toit de la tour du saut, tu n'as qu'une envie : être avec d'autres gens tristes.  Se dire que la vie c'est de la merde, possède un effet anesthésiant, et c'est quand vous arrêtez de prendre de l'advil que vous réalisez à quel point vous avez mal, et où vous avez mal, d'autant que ce genre de douleur ne fait de bien à personne. 
  • Une personne tombe par hasard sur une autre, la première veut quelque chose, ou connaît quelqu'un qui veut quelque chose. Résultat ? Des choses se produisent. Ou encore pour l'exprimer d'une autre manière : si vous ne sortez pas de chez vous et ne rencontrez jamais personne, il ne se passe rien.
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